UNE PRÉSENCE PRÉPONDÉRANTE AU QUÉBEC
Prises globalement, les plantes fourragères constituent la principale culture en importance au Québec pour la superficie cultivée, soit près de 57 % des quelque 2 millions d’hectares en grandes cultures au Québec, en 2011. Le secteur des plantes fourragères représente également une proportion importante en nombre des exploitations agricoles québécoises, plus de 63 % en 2009. Près de 4 300 entreprises déclaraient tirer un revenu de la vente de foin en 2010, dont 1 070 pour plus de 50 % de leurs revenus agricoles.
DES RECETTES MODESTES, MAIS PEU REPRÉSENTATIVES
Entre 2006 et 2009, le secteur des plantes fourragères a affiché des recettes annuelles totales de l’ordre de 40 millions $. Ces recettes représentent toutefois mal la valeur économique des plantes fourragères, essentiellement consommées à la ferme. Les exportations, principalement destinées au marché américain, représentent une part modeste des recettes totales.
UNE PRODUCTION IMPORTANTE ET LÉGÈREMENT EXCÉDENTAIRE
Le Québec produit une quantité appréciable de fourrages et subvient à ses besoins. Il dégage un surplus net de l’ordre de 10 à 15 % de sa production.
CONSOMMATION DES PLANTES FOURRAGÈRES AU QUÉBEC
Les troupeaux laitiers sont les principaux utilisateurs des fourrages produits par les prairies québécoises, suivis des bovins de boucherie (essentiellement la production vache-veau), des chevaux et des ovins.